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Editorial du n°319

Neptunia espère que ses lecteurs ont passé des vacances agréables et reposantes. La lecture de ce numéro leur montrera que leur revue n'est pas restée inactive. Nous y découvrirons :

Un article du commandant Guerout, fondateur du GRAN. qui revient sur l'épave de la nave génoise Lomelina, qui fit naufrage en 1517 ; il nous explique que la découverte d'une pièce de gréement, peu connue, permet de conclure que cette nave était gréée d’un quatrième mât, dit de « contre-artimon ».

Nous pourrons découvrir une collection, peu connue en France, de « cires » ayant servi de modèles à la réalisation de figures de proue (et d’autres décors) pour les vaisseaux et les frégates du temps de la marine à voiles : cette collection, très comparable à celle qui est actuellement exposée par le musée de la Marine du Trocadéro, est conservée au musée de l’armée de Copenhague (Krigsmuseet). Il est particulièrement intéressant de comparer ces deux collections.

Neptunia a déjà eu l'occasion de présenter en détails le remarquable panorama du port de Rochefort, représenté en pleine activité, au cours du printemps 1690. Mais cet arsenal, une création totalement artificielle sur un site n'ayant aucun antécédent naval, Suscita un intérêt particulier, et quatre nouveaux panoramas en furent réalisés au cours du xvu' siècle, ce qui permet de suivre l’évolution de ce port, alors très important.

Plus près de nous, ce numéro rapporte l'étonnante odyssée d'une véritable jonque, construite à Hong Kong de manière tout à fait traditionnelle et qui, en 1847, accomplit un demi-tour du monde pour rallier New York, puis Londres, pour le plus grand étonnement des publics américains et anglais. Il est curieux de relever que la venue en Occident de ce navire traditionnel suit de très près la parution du grand ouvrage du futur amiral Paris, consacré à la la construction navale extra-européenne : ces deux événements illustrent l'intérêt grandissant de l'Occident pour d’autres traditions maritimes.