
Editorial de Neptunia n°307
La visite des musées est naturellement le meilleur moyen de découvrir la richesse de l’histoire du patrimoine maritime. C'est la raison pour laquelle Neptunia poursuit sa tournée des grands musées maritimes: c'est dans ce cadre que ce numéro présente le Museo naval espagnol qui vient de rénover sa présentation, tout en restant fidèle à sa vocation patrimoniale traditionnelle.
Toutefois, quand l’occasion se présente, les lecteurs de notre revue nous rapportent les découvertes qu'ils peuvent faire en dehors des musées au hasard des circonstances. C'est ainsi que nous découvrirons dans ces pages un très rare modèle de négrier, réalisé au XVII siècle, et conservé dans les réserves d’une grande bibliothèque publique, où personne ne penserait à le chercher. De la même manière, un groupe de spécialistes des débuts du canotage a récemment retrouvé, au hasard d’une vente, un canot qui avait été acquis pour le Prince impérial et avait fait partie de la flottille de plaisance de Napoléon III.
Dans un domaine un peu différent, un de nos lecteurs est tombé, de manière fortuite, sur un article de journal (daté de 1805) qui présente un grand modèle évoquant curieusement celui qui a longtemps été exposé à l'entrée du Musée, au Trocadéro. et dont l'origine reste inconnue. Ce document constituerait-il une piste pour identifier ce modèle énigmatique, dont la réalisation très soignée en fait l’un des plus beaux trésors des collections du MnM ?
Nous ne pouvons que remercier nos lecteurs dont la curiosité a permis de retrouver des éléments du patrimoine historique, aujourd’hui dispersés, et que l’on croyait souvent disparus.